LITTLE CAESAR: American Dream (2012)
Après leur tournée Européenne 2011, la bande à Ron Young et Loren Molinare a bien digéré le retour sur le devant de la scène et s'est lancé aussitôt dans la réalisation d'un nouvel album. On ne leur voudra sûrement pas, ne dit on pas qu'il faut battre le fer pendant qu'il est chaud ? Juste pour rappel pour ceux qui ne connaissaient pas ce groupe : dans les années 90, Little Caesar a sorti plusieurs albums ‘’rock-hard’’ de très haut niveau, avec notamment le fabuleux cover « Chain of Fools » qui s'est positionné très haut dans le Billboard hot US. Malheureusement, dans le business de la musique il est sûrement plus facile de monter en haut des marches que d'y rester, et Little Caesar, qui souhaitait conserver son esprit musical, n'a pas réussi a faire les bons choix à ce moment-là (ou peut-être que si finalement ?) et a lentement perdu contact avec le haut du pavé. Ron Young (quel fabuleux chanteur de rock !) a alors poursuivi sa carrière avec The Four Horsemen, puis avec le brillant Manic Eden aux cotés des Tommy Aldrige, Adrian Vandenberg, Rudy Sarzo, excusez du peu!... Et en 2009, au moment où peu de gens pensaient encore à eux, ils sont réapparus avec le superbe "Redemption", fabuleux album de rock qui a logiquement donné lieu à une tournée support qui les a surtout orienté vers l'Allemagne avec un Rockpalast à la clé... Un come-back humble mais très sincère...
Et donc voilà, aujourd’hui Little Caesar n'a pas encore dit son dernier mot (tant mieux d'ailleurs !) et remet le couvert avec cet American Dream. Dès les premiers accords de « Holy Roller », on sent bien que Ron Young et ses potes ont encore de l'essence dans le réservoir, du rock pêchu à souhait… Et ça ne faiblit pas avec les « Hard Rock Hell », « The Girl's Rockin », ou le très stonien « It's Your Crazy Gettin Lazy »... Je dirais même que si cet album est peu être un peu moins fignolé que l'était Redemption, il va plus à l'essentiel (comme on dit souvent dans le jargon des musicos !). A se caler entre les deux oreilles à volume confortable avec un petit ‘’Jack'o’’ de circonstance ...Si si c'est parfait !
John Molet